Passage sur Fuerteventura. Après un stop au sud de Lanzarote à Playa Blanca nous resterons trois jours sur le mouillage idyllique de la petite île de Los Lobos hélas très rouleur comme tous ceux de l’archipel et envahi la journée par des catas remplis à ras bord de touristes ayant des difficultés auditives vu le niveau sonore de la daube musicale qui s’écoule de ces embarcations et qui nuit copieusement à la contemplation de ces lieux magiques. Ascension redoutable des 176 m de dénivelé de la caldera puis direction Tarajal, petit port aux tarifs abordables 25 miles plus au sud. Ici, peu de tourisme mais une vie locale qui nous permet de prendre contact tranquillement avec Fuerteventura qui fut crée spécialement, il y a très peu de temps, en hommage à l’acteur Lino Ventura et sa légendaire force tranquille… Non, là je m’égare. La chaleur et l’abus d’Estrella nuisent gravement à la santé mentale !
Plus sérieusement, s’il fallait définir cette île par une couleur, contrairement à sa noire voisine, ce serait sans hésitation l’ocre. Ici, peu de végétation et toujours des volcans mais aussi des dunes, des montagnes, des palmeraies et une côte rocheuse où l’océan fait étalage de sa puissance. Durant cette semaine, nous sillonnerons du nord au sud et de l’ouest à l’est ce territoire petit mais varié sans négliger les rencontres de ponton et les apéros qui vont avec.
Fuerteventura